SUR LE BORD du CHEMIN
Tout à coup, brutalement, ça crie et ça s’agite de partout à côté de la petite caravane et un cercle se forme parmi mes petits-enfants (reste à savoir que j’ai le privilège d’en avoir 21 petits-enfants à cette année 2012). Vite, la bagarre va démarrer entre les filles : la Poupa contre les Jumelles, activée, poussée à tous les coups par Béthanie. Les frères ne bougent pas, ils attendent le moment favorable pour passer à l’action. La Poupa fait face aux jumelles et ces deux là, (les jumelles) ont leurs mains enfilées dans leurs sabots en guise de gant de boxe !
Lui, il est là, il regarde tout, sans rien dire, sans même se mêler de près ou de loin à cette bagarre, totalement indifférent, lui, c’est Sinaïou. Quand tout à coup, il se prend un revers de main par une fille ! Il regarde, étonné, choqué tout autour de lui avec des gros yeux ronds et la babine prête à pleurer. « Elle est pas normale la mongolienne ? » qu’il dit. « Il était là au mauvais moment, Sinaïou ! »
On est souvent dans la vie au mauvais moment, à la mauvaise heure où l’on ne devrait pas être « Pourquoi ? Va savoir ».
Toute cette petite introduction pour vous noter quelques humbles notes sur un homme simple et innocent qui se trouvait là au mauvais moment sur le bord d’un chemin, un jour : il se nommait Simon. Et cette lecture, nous la trouverons dansÉvangile de Luc : 23.26, et c’est pareil dans les trois autres Évangiles, ils notent la même chose avec précision les quatre Évangiles.
Bien-aimés du Seigneur : nous ne savons pas grand-chose sur ce Simon de Cyrène, à part qu’il venait de Cyrène en Afrique du Nord et qu’il fut malgré lui,témoin involontaire du drame de Golgotha en Hébreux, en Grec Kranion et enLatin Calvaria. Golgotha, c’était donc une colline à l’extérieur de Jérusalem. Les Romains à l’époque du Christ : exécutaient des gens publiquement pour qu’ils servent d’exemples aux autres. Mais ils (les Romains) leur faisaient porter leurs croix au travers des rues de la ville pour montrer l’exemple aux peuples et ça leur donnait à réfléchir.
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Mai 2012
Nous verrons que les Théologiens, les chercheurs ne disent pas grand-chose sur lui (Simon), seulement qu’il était Juif pratiquant, d’origine de Cyrène, assez robuste, et qu’il avait deux fils : Alexandre et Rufus.
Par contre les quatre Évangiles diront : qu’il revenait des champs et que c’était un vendredi. Nous nous laisserons à imaginer qu’il avait dû cesser son travail de bonne heure pour se préparer à la fête de Pâques (lire mes notes sur Pâques) qui commençait sûrement le soir même, car ne pas oublier que cette histoire, ce témoignage, se passe à la veille de la fête de Pâques.
Cet homme, Simon entrait du travail sûrement fatigué et il pensait aux célébrations du lendemain ; et c’était même un grand honneur d’y assister pour lui avec toute sa famille, comme tout Israélien Juif ou tout Chrétien. Cet homme cheminait sûrement dans le calme d’une vie laborieuse, fatigante, lassante mais tranquille, avec ses problèmes et ses joies.
Et tout à coup,
en entrant dans la ville de Jérusalem, une chose se passe devant lui, pas commune,
le tout dans un grand tumulte. Tout le monde est dévarié : des cris, des pleurs. Et voilà, nous dira la lecture des Évangiles, que cet homme Simon se retrouve impliqué dans un Drame ! Il est témoin d’un évènement à portée Eternelle, sans même l’avoir voulu, seulement qu’il se trouvait là au mauvais moment, à la mauvaise heure.
Ô oui, il s’en souviendra de cette fête de Pâques, Simon de Cyrène. Là devant lui un étrange cortège s’avance lentement, plein de bruit : en tête des soldats Romains et d’autres soldats encadrent un condamné au supplice de la croix.
Il y a parmi eux donc un condamné qui fléchit sous le poids de sa croix, car ce n’est pas seulement une croix de bois qu’il porte sur ses épaules, mais c’est le péché de tous les hommes et de toutes les femmes du monde entier.
Alors dans la foule qui suit, des femmes dont leurs enfants ont été guéri, pleurent, se lamentent, hurlent même : Non pas lui, pas Jésus ! criait la foule.
Il fut un homme accablé de tristesse et de douleur Jésus. Des hommes lui crachèrent au visage, lui arrachèrent ses vêtements et le roueront de coups. Ils
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enfoncèrent une couronne d’épines sur son front, son corps fut cloué sur cette croix infâme, dressée entre le ciel et la terre, à Golgotha.
Quand la multitude se moqua de lui, il pria : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font, quand son sang coula : Jésus s’écria : « J’ai soif !». Alors pour étancher sa soif, on lui donna du vinaigre mêlé de fiel. Puis Jésus s’écria :« Tout est accompli ». Jésus dit : « Père, je remets mon esprit entre tes mains ».Quand il eut prononcé ses paroles, il expira.
La mort de Christ sur la croix : dépasse ce qu’un homme peut comprendre s’il n’est pas spirituel. Par sa mort sur la croix, cela nous a permis qu’il nous amène à Dieu ; par sa mort nos péchés ont été engloutis dans les profondeurs de l’enfer.
« Par la mort de Christ sur la croix, on a le privilège d’être appelé Chrétien ».
Revenons à ce cortège bruyant dans la foule : qui suit il y a aussi les membres du sanhédrin fervent défenseur de la Tora : Bible Juif, qui sont bien décidés à mener cette affaire jusqu’au bout et en finir avec Jésus.
Dans cette foule, ce monde, il y a des gens qui ricanent, influencés par Satan, et qu’ils diront : « C’est fini pour lui, fini pour le fils de Dieu », le tuer et l’enterrer, pensait-il. Et nous voilà débarrassés, pensait Satan et il influençait ce cortège.
Dans cette foule, il y avait aussi les curieux qui parlent toujours. Ils connaissent tout, mais quand tout est fini, et ceux qui n’ont pas d’opinion mais qui sont toujours du côté du glaive, c’est-à-dire du plus fort, « la majorité de la populace des tièdes», les murmureurs critiqueurs.
Dans la foule : il y avait aussi des voyeurs et des voyous, mais aussi de ces braves gens qui ne font jamais de mal à personne, car bien trop lâches pour s’opposer ou pour dire Non, ils sont là seulement pour suivre le mouvement, le cortège avec la tête baissée, face à leur lâcheté, que de monde dans ce cortège, que de bruit, « quelle agitation ».
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Mais quelle solitude pour Jésus dans cette foule car Jésus se retrouvait seul à porter sa croix dans ce tumulte.
Il avait fait du bien à tous, parlé à tous, même il les a aimé et connu à tous. « Et là, personne ne vient à son aide » : Jésus est seul à porter sa croix sur le chemin de Golgotha. On est toujours seul : face à nos misères, nos deuils, « tout seul ».
Nous, Chrétiens, on ne pourra jamais porter toute la misère des autres, c’est bien eux seuls qui la portent lourdement leur misère. Mais on peut y contribuer : un peu spirituellement par la prière et par quelque bonne parole de réconfort.
« Qu’il est seul l’homme quand il passe par un deuil ou une misère ! »
Jésus avance seul sous cette lourde croix qui l’écrase par le poids, il titube, trébuche (essayons de nous l’imaginer).
Ce bois de la lourde croix rugueuse sur son dos qui a été meurtri par les coups de fouet que les hommes lui ont donnés. Il n’est que douleur, notre Seigneur Jésus-Christ, il n’a rien mangé depuis le repas pris avec ses disciples à « gescemané ». Quelles souffrances pour toi et pour moi qu’il a dû endurer notreSeigneur Jésus pour nous donner la vie Eternelle.
Imaginons Jésus, sa souffrance, la faim, privé de sommeil, sa fatigue, car il a été traîné d’une autorité à une autre, puis « battu », ils lui ont même craché au visage, et lui, il a tout accepté sans même brocher, sans rien dire.
De plus, il ne prie plus : pour que cette coupe passe loin de lui, non il est prêt à la boire jusqu’à la lie (au bout) pour que ton Âme vive éternellement avec Dieu dans le paradis Eternel.
Jésus avance : un pas devant l’autre dans cette rue de Jérusalem qui monte vers le lieu du crâne « Golgotha », vers l’accomplissement de sa mort « où tout sera accompli » et ça crie toujours, ça pleure et ri autour de lui.
« Jésus est seul face à cette populace »
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Mais voilà que le cortège : n’avance pas assez vite pour certains, ils veulent en finir vite avec le libérateur des Âmes.
Alors, un soldat Romain lance un cri et appelle Simon de Cyrène qui se tenait là, sur le bord du chemin, au moment de leur passage. « Tiens, prends ça, Toi ». Du coup, le soldat réquisitionne Simon avec son air de bon paysan costaud, tranquille.
Non, ne rêvez pas, Bien-Aimés du Seigneur : ce n’est pas pour soulager Jésus- Christ qu’ils font porter sa croix par Simon de Cyrène, mais c’est pour en finir plus vite avec Jésus, le fils de Dieu. Et ce n’est pas : par pitié que Simon a porté lacroix de Jésus, c’est parce que les Romains l’ont forcé, l’ont réquisitionné pour la porter.
Simon n’a sûrement pas obéi de gaieté de cœur, il a même sûrement ronchonné en lui-même mais que pouvait-il faire, « il s’est seulement trouvé là au mauvais jour, au mauvais moment, à la mauvaise heure ». Et par cela il fut impliqué dans un évènement à portée Eternelle.
Mais après avoir : porté cette lourde croix, on peut s’imaginer facilement queSimon a dû se sentir pris de pitié pour Jésus de Nazareth surtout quand le regard de détresse et de fatigue de Jésus a dû se poser sur lui, sur Simon. Dans ce regard, Jésus a dû dire : « Tu viens à mon aide » mais attention au poids.Jésus savait que Simon n’était pour rien dans cette affaire « dans le regard de Jésus, il y avait tout l’amour du monde ».
Je pense, moi Tzigane qui a tant souffert aussi : je pense que ce Simon a dû assister au premier rang à la crucification de Jésus avec un cœur tout bouleversé et les yeux pleins de larmes. Car il savait qu’il assistait à la crucifixion du fils de Dieu.
Simon a été contraint, forcé à porter la croix de Jésus, il ne l’avait pas prévu et sûrement encore moins désiré « Oui » qui peut le prévoir ou le désirer ? Mais pourtant, un jour ou l’autre dans notre vie il nous faut porter notre croix ou la croix d’un autre ; famille ou amis ou frères, en Christ.
Oui, Bien-aimés : nous portons la croix de Christ à chaque fois que nousparticipons à la souffrance des gens, nous portons la croix de Christ chaque fois que nous sommes confrontés avec la redoutable puissance de Satan.
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Chaque fois que l’on pleure avec des malades souffrants, des infirmes, avec les sans-logis, les sans argent, les S.D.F., ces enfants délaissés de leurs parents et dans tous ces hôpitaux.
Nous portons notre croix : dans les deuils, les séparations. Là, nous participons mystérieusement, spirituellement à porter la croix de Jésus.
L’apôtre Paul : pouvait dire : « J’achève en ma chair ce qui manque aux souffrances de Christ » Colossiens 1 :24. « Il faut se charger de sa propre croix tous les jours de notre vie ! »
Mes bons frères et sœurs : si nous pouvons avec amour participer humblement à ce ministère de porter la croix spirituellement, nous ne pouvons sûrement pasl’accomplir dans tout son ensemble, seul Jésus le fait pour nous.
Nous portons aussi la croix de Jésus-Christ quand on donne une bonne parole de réconfort autour de nous.
Ecoutez ou plutôt lisez ce témoignage : il y a déjà quelque temps, quand je faisais des missions d’Evangélisation en France vers l’heure des repas, je me promenais vers toutes les tables des Chrétiens qui étaient là avec leurs caravanes ; et mine de rien, je regardais sur leurs tables s’ils avaient de quoi donner à manger à leurs enfants ! Si ce n’était pas le cas, ma compagne et moi on allait au magasin et on leur achetait des provisions sans rien dire et on les déposait le matin devant leur caravane. « C’était pour nous une façon de porter aussi la croix de Jésus- Christ ».
Ne portons pas la croix de Christ comme un étendard en nous faisant remarquer du monde par les gens qui nous entourent, portons la croix de Christhumblement, spirituellement, franchement. Le témoignage que je vous ai cité est aussi une façon parmi tant d’autres de porter la croix de Christ.
Nous savons bien en définitive : et intelligemment, spirituellement que ce n’est pas nous qui portons la croix de Jésus.
« C’est la croix qui nous porte à tous ».
Si Simon : peut porter un moment la croix à la place de Jésus, Simon ne peut pas monter sur la croix à la place de Jésus car l’amour du Christ est insondable
pour nous.
La Bible dit : il le chargerait de porter la croix derrière Jésus. Cette précision est capitale ; derrière Jésus, c’est symboliquement capital « derrière » ; nous ne
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devons jamais marcher devant Jésus-Christ, c’est toujours le Christ qui doit nous ouvrir la route, le chemin et nous, on le suit pas à pas et lui, il nous tient la main.Jésus-Christ : est notre seul guide, seule espérance, notre seule joie et paix, notre lumière sur ce chemin spirituel.
Alors l’histoire de ce Simon de Cyrène : se termine bien pour lui. On peut penser qu’il est devenu un Chrétien, un disciple après avoir porté la croix.
Car Marc 15.21 nous dit : qu’il a été le père de Rufus et d’Alexandre et ils sont cités eux, comme des disciples.
L’apôtre Paul dira même à la fin de l’épître aux Romains, 55 ans après lacrucification de Jésus : Paul dira saluer Rufus, l’élu du Seigneur, fils de Simon de Cyrène.
Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec des chants d’allégresse et d’abondance.
Nous avons tous à porter un jour ou l’autre sur ce chemin de notre vie des joies ou de nos peines, ou de nos deuils une croix, un poids, une épreuve, une tribulation.Mais un seul l’a affrontée avec amour, cette croix, en est descendu vainqueur, c’est Jésus de Nazareth.
« Jésus est plus que vainqueur sur la mort »
Mon ami, quand tu veux rétrograder ou te retirer du chemin où est Jésus-Christ de la vie chrétienne, « pense seulement ce qu’il a supporté pour toi », ces coups, ces crachats et le poids de cette infâme croix sur son dos meurtri.
Sache bien que pour toi, Jésus a été jusqu’à la fin pour que tu aies le Privilèged’être Chrétien et que ton nom soit inscrit dans le livre de la vie Eternelle.
Brave Bohémien : explique nous à ta façon primitive, tzigane, qu’est-ce que c’est la croix pour toi ?
La croix ! C’est deux poteaux de bois qui se croisent et le haut de l’extrémité de ce poteau est pointé vers le ciel comme s’il fouillait le ciel : lieu d’où est venu leSeigneur Jésus et où il est retourné à la droite de son père, notre Dieu.
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L’autre bout du poteau est plongé dans la terre, comme pour sonder cette terre, pour en atteindre les profondeurs de l’enfer afin d’en proclamer le jugement divin de Dieu.
Le deuxième poteau en travers représente spirituellement deux bras qui s’étendent vers l’Occident et vers l’Orient, comme pour arrêter tout homme sur lechemin de la perdition ou comme pour englober le monde entier dans sonétreinte d’amour.
Attention : car en même temps ces deux bras tendus spirituellement dans ce geste de miséricorde et d’amour barrent le chemin du ciel à tous ceux qui cherchent à y entrer par un autre chemin « car il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, c’est Jésus-Christ ».
Bien-aimés, prenons le temps d’examiner la position de ces deux poteaux qui se relient ensemble au beau milieu, à l’endroit où ils se croisent. « Il y avait le corps de notre Bien-aimé Sauveur Jésus-Christ, mais nous savons qu’il n’est pas resté sur la croix donc se le représenter toujours et encore cloué sur la croix comme le font certaines religions idolâtres c’est de considérer Jésus-Christ toujours mort et semblable à une idole muette sans vie, vaincue. Une idole parmi tant d’autres idoles, qui font le jeu de l’Antéchrist.
Jésus est bien monté sur la croix, mais il en est descendu, vainqueur de la mort, donc vivant au siècle des siècles.
Les hommes l’ont descendu mort, mais le troisième jour il a ressuscité,vainqueur sur la mort : donc il n’y a pas à toujours le représenter cloué sur cette croix, on n’a pas non plus à prier un Christ mort, figé sur une croix de bois inerte, sans vie.
La croix se dresse vers le ciel, mes amis : pour y proclamer l’amour de Dieu qui surpasse toute compréhension et connaissance humaine et pas besoin d’avoir été dans les grandes écoles pour pouvoir comprendre cela, il faut seulement être spirituel !
Oui, car Dieu est glorifié par la mort de son fils Jésus-Christ. Et l’éternité toute entière ne suffira pas à sonder les profondeurs de la croix et en louer l’auteur qui est mon Dieu et j’espère, le tien aussi.
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Donc pour comprendre le poids : de notre propre croix, il nous faut d’abord comprendre celle du Sauveur Jésus-Christ.
L’esprit saint conduisit Jésus à la croix, il n’y a point pour vous aussi d’autres chemins.
Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que sans le sacrifice de Jésus sur la croix, les hommes de toutes époques ne pouvaient pas connaître l’amour de Dieu pour nous Pécheurs qui ne le méritions pas.
Jean écrira dans sa première épître 1 Jean 3 :8 « Le fils de Dieu apparut afin de détruire les œuvres du Diable. »
Paul dira aux Romains 4 :25 « Jésus a été livré pour nos offenses et est ressuscité pour notre justification. »
«Le cœur de la Bible»: c’est Jean 3:16 qui le dira: «car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie Eternelle. »
Un jour j’ai dit à un homme dans un moment de misère totale : « Voilà le verset de Jean 3.16 » il faut bien comprendre pourquoi je dis qu’il est le Cœur de la Bible. Comprend : un homme ou une femme qui, ou qu’elle a perdu son compagnon, on dit « un ou une veuve » des enfants qui ont perdu leurs parents, on dit des orphelinsmais il n’y a pas de mots, de signification que l’on peut dire pour un père qui a perdu son enfant qu’il aimait tant !
Réalise que Dieu, pour nous, il a donné son fils !
Alors, ne t’irrite pas contre ta croix ! Elle est la conséquence de ta fidélité. Beaucoup ne progresse pas dans la vie chrétienne parce qu’ils refusent
de se charger de la croix que Dieu a placé sur leur chemin.
Dieu reconnaît ses disciples à ce qu’ils portent leur croix, mais ne la portons pas triomphalement devant nous comme des héros, portons la à patience d’humilité, sur l’épaule, en sorte que Dieu a la plus grande part et les hommes la moindre.
A plusieurs : personnes assemblées nous pouvons partager aisément lepoids, la charge d’une grande épreuve. Mais pour porter sa croix personnelle, on se retrouve toujours tout seul face au poids de notre épreuve morale ou de la
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maladie. Certes, on peut y faire face, mais seul ! Avec notre peur et notre solitude morale, parmi tout le monde.
Comme ce fut le cas pour Jésus : il s’est retrouvé seul, face à sa croix, sur le chemin de Golgotha car tous ses disciples et amis l’avaient abandonné et mêmerenié, au point qu’ils suivraient tous ce cortège de loin, la tête baissé, avec l’air de ne pas connaître « Pas concerné ! »
Alors, tu verras l’expérience, que si tu attaches : une musique à la porte de ta caravane ou maison et que tu allumes un feu de bois pour une grillade, tu verras se précipiter tous les gens, même ceux qui te faisaient la gueule et ceux que tu n’as sûrement pas invités. Ils sont toujours présents pour partager une Patchive (fête), mais toujours disparus, absents pour partager le poids de l’épreuve. C’est pour cela que je dis : on est toujours seul face à notre croix.
Alors toi, qui es seul, désespéré : à porter ta croix ou ta maladie, sache que un jour sur le chemin tortueux de ta vie une personne se proposera à t’aider,à porter ta croix spirituellement. Cette personne aura été envoyée par Jésus- Christ, car lui seul Jésus connaît le poids de nos croix, car lui-même a dû porter la sienne et en descendu vainqueur pour les siècles des siècles, pour Toi, pour Moi, qui ne méritions rien !
Alors, ne perd pas courage : c’est difficile, je sais, de porter cette croix, maisl’arrivée sera merveilleuse dans la Jérusalem céleste !
Encore un mot : quand le combat sera trop dur, trop lourd, quand les épreuves et la souffrance seront si lourdes qu’elles feront vaciller tes genoux et que tes yeux seront secs de larmes pour avoir tant pleuré « comme moi » ou quand la peur et l’angoisse troubleront ton cœur ou quand tes nuits et tes jours ne seront que pleurs : va trouver un serviteur de Dieu, expérimenté dans la foi, avec qui tu partageras ta souffrance et le poids de ta croix. Et il priera avec toi pour partager le poids de ta croix, alors tu pourras reprendre ton chemin, allégé ! Carl’arrivée est si glorieuse dans la maison de Dieu au ciel pour l’éternité.
Le chemin : peut te paraître long, plein d’embûches, d’épines, de maladies mais c’est l’arrivée qui compte ! Dans la maison du père des Lumières !
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Je reconnais, vieux Bohémien, au cœur tant de fois déchiré, qu’il est difficile de suivre ce petit chemin avec notre croix. Nous avons tous versé des torrents de larmes, mais la consolation, c’est que Christ chemine devant nous ! Le chemin est parfois étroit et plein de ronces, mais nos cœurs sont en paix. C’est pas toujours un chemin des « Roses » qui est notre partage même à nousChrétien, « mais le meilleur est devant nous » ; c’est difficile de suivre Jésus- Christ, sur le chemin de nos vies.
« Mais c’est merveilleux d’arriver ! »
Ou ils nous attendent tous : ceux qui nous ont devancé sur le chemin de la vie.
Alors, toi qui es : peut-être au fond de ce terrain désigné, jeté par ta famille, des amis, ta femme ou ton mari, incompris de tous, même de tes enfants : tu ne connais pas encore Jésus de Nazareth mais sache qu’il va passer sur le chemin de ta vie spirituelle, à toi d’être là, sur le bord de ce chemin, et de suivre Jésus derrière lui : sois-là, ne rate pas son passage spirituellement !
Alors, tu me diras : « Papou, où il est ce chemin ? » Je te répondrais : « Il est là où on parle de lui, dans les missions, dans les réunions ou dans tous les Chrétiens qui te témoignent de lui » : car là où que deux ou trois sont réunis en son nom, il est présent par son Esprit : et il se fera connaître à toi si tu en as le désir et que tu en as assez de la vie ténébreuse que tu endures tous les jours avec cette maladie, « suit Jésus-Christ sur ce chemin ».
Dans l’Evangile de Marc 1 :17, il dira : « Suivez-moi et je vous ferais pêcheurs d’hommes » dira Jésus.
Suit Jésus : fait la route avec lui, il t’aidera à passer les mauvais passages.
Jean 8 :12 : Jésus leur parla de nouveau et dit : « Je suis le chemin du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie Eternelle pour son Ame ».
Qu’eut été la croix sans Jésus ? Et nous, que serions-nous sans elle ? : 2 Corinthiens 4.16.
« Il est le chemin, la vérité et la vie Eternelle »
C’est sûr, il y a deux chemins : un large, c’est celui du monde et un petit chemin qui mène directement à Dieu. Choisit celui-là !
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Allez, je termine, car il y aurait tant de choses à dire et à faire pour insister à suivre Jésus ; un jour je me trouvais seul, abandonné, à l’âge de 16 ans sur le bord d’un chemin, spirituellement : il a passé, je l’ai reconnu, car on reconnaît toujours quelqu’un qui nous parle avec vérité, envoyé par le Saint-Esprit, je l’ai suivi, jusqu’à aujourd’hui, et c’est sûrement la plus belle décision que j’ai pu prendre dans ma vie de Bohémien, errant, rejeté de tous bien qu’il m’arrive encore parfois deporter ma croix ; car des mauvais passages il y en a eu, même plus que mon compte, surtout dans les deuils. Mais c’est plus pareil, elle est plus légère cette croix, car Jésus la porte avec moi maintenant et le fardeau est allégé pour moi,vieux Gitan aux yeux asséchés par les larmes.
Allez, je vais encore me mettre à pleurer sur mes souvenirs et mes deuils si je continue à vous parler du poids de la croix que je porte « Moi ».
Je termine en vous embrassant bien fort à tous.
Que Dieu vous aide à porter votre fardeau sur le chemin de la sanctification
ou sur le chemin de l’appel à la conversion chrétienne.
Ces humbles notes sont tracées par celui qui est courbé, fatigué, mais Oh combien qu’il t’aime et qu’il a foi en toi mon Dieu et mon Christ Sauveur.
Ces humbles notes ont été écrites en pleurant.
Si tu veux en lire d’autres notes de ce vieux Bohémien Blog : « Etudes Bibliques » http://pierrotdebrive.word.press.com
Papou
Pierre Micheletti Le Javanel 24120 Pazayac : 05.53.50.21.10
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