La BIBLE du Vieux BOHËMIEN

Tableau conforme d’un peintre éclairé

Pazayac, octobre 2005

Voilà qu’il pleut à fond, et je suis blotti dans ma petite caravane comme un hérisson en hiver, avec pour compagnie Téteux et Rizo. Je suis stationné sous un gros chêne et j’écoute tomber les glands sur le toit de ma caravane en voliges. Le poêle de Dôle ronronne, et de temps en temps, je lance un regard par la fenêtre.

Toujours rien à l’horizon, mais aujourd’hui j’aperçois celui que je n’aime pas voir. La « 4 L » s’arrête tout près de la porte de ma caravane et quand j’ouvre la porte, il me jette une lettre à l’intérieur et repart aussi vite qu’il est venu, sans un mot : c’est le facteur !

Pourquoi je ne l’aime pas ? Parce qu’il m’apporte toujours des lettres aux enveloppes bleues ou grises. Et après ces lettres vient le Monsieur à la petite valise avec ses oreilles pointues et ses mains crochues : mais il n’a plus rien à saisir ; il ne me reste que mon gros chien d’hérisson et quelques poux. Ha ! J’oubliais : ma vieille, mais de ce côté-là, je ne risque rien, je peux dormir tranquille !

Sur le plancher de ma petite caravane, cette enveloppe. Mes yeux se posent dessus et je réfléchis, je la prends ou…je la pousse dehors avec le pied. Je décide de la ramasser… et je l’ouvre… et le contenu sera le sujet de ces quelques mots qui vont suivre… et qui seront la réponse à cet homme qui m’écrit.

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Voici donc le contenu de cette lettre, qui vient de la ville de Lourdes (65) :

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« Cher frère Pierrot, je prends la liberté de te faire cette lettre pour te saluer premièrement et pour te demander un service important. Voilà que je suis Gitan catholique Romain et responsable de différentes fonctions à Lourdes et aux Saintes- Maries-de-la-Mer. En plus, je suis Peintre gitan et le clergé catholique m’a commandé une peinture à inspiration réelle gitan manouches avec notre façon de voir. Cette peinture, ce tableau doit représenter la Sainte-Marie à la crucifixion de son fils, mais je ne dois pas copier sur aucune autre représentation. Je suis bien embarrassé car je ne sais pas comment me la représenter pour la peindre, surtout son expression au moment de la crucifixion. Cher frère Pierrot, je sais que tu est chrétien et que tu as écris plusieurs livres, et même plusieurs études sur Marie. C’est pourquoi je fais appel à toi ; par pitié, aide-moi et répond moi pour savoir comment est- ce que tu la vois, Toi. Et d’après cela, je pourrais la peindre ! » (puis les salutations d’usage).

Après avoir relu quelques passages des Evangiles, j’entrepris de faire une réponse à notre barbouilleur de Picasso.

« Cher Ami, Peintre gitan ou pas,

Je réponds à ta lettre, car pour moi toute occasion à faire connaître la vérité sur la Bible ou sur les Evangiles est bonne à saisir et surtout bonne à té témoigner et à propulser.

Donc les points les plus importants pour se représenter la figure de Marie, c’est de savoir qu’elle vivait en Israël et qu’elle était de religion Juif, qu’elle n’a jamais partagé la pensée spirituelle de Jésus-Christ et qu’elle est morte Juif. Cela est donc son style, Juif radical pour ce qui est de se représenter le visage ou l’expression !

C’est l’âge du modèle qui nous donnera la réponse, réponse que nous pourrons trouver dans les Evangiles. Car toutes les idoles ou tableaux, même les plus anciens, leurs auteurs n’ont jamais lu les Evangiles. Pour en faire une réelle représentation, sur ce, je t’invite, moi Pierrot pauvre petit vieux Bohémien, à ouvrir ta Bible (si tu en as une) dans l’Evangile de Luc 1-7 et dès les premiers chapitres, on remarquera que Elisabeth qui était la cousine de Marie et qui a conçu que 6 mois avant son fils Jean-Baptiste (dit le Baptiseur).

Elisabeth était, les Evangiles nous diront, fort avancée en âge, ce qui nous démontre que Marie sa cousine, ne pouvait pas être très jeune, à l’époque où la fille de son oncle ou de sa tante était très vieille. Bien que Elisabeth et Marie pouvaient être les enfants de deux frères ou de deux sœurs d’âge assez différents. Mais il faut noter ce point que la cousine de Marie était très vieille, six mois avant que Marie eut reçu la visite de l’ange Gabriel.

Et la seconde preuve qui nous aide à fixer l’âge de Marie : c’est qu’elle était déjà fiancée quand elle conçut miraculeusement Jésus. Ce qui me fait supposer qu’elle devait être en âge d’être mariée. Ce point est très important, car nous ne risquons pas de nous tromper de beaucoup en supposant que Marie devait être âgée

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de vingt ans, surtout si nous nous rappelons qu’elle était la cousine d’Elisabeth, famille respectable Juif.

Alors, mon cher ami le peintre partant de ses vérités Bibliques, nous pouvons compter : Marie fut fiancée à vingt ans, après ses fiançailles, Joseph s’aperçut de sa grossesse. Donc, quand elle a mis son fils Jésus au monde, Marie devait avoir vingt ans et demi.

Alors je te demanderais maintenant de passer au chapitre second de l’Evangile selon Luc et nous pouvons voir que Marie vit encore, puisqu’elle oublie l’enfant Jésus dans le Temple de Jérusalem ; et nous pouvons lire au verset 42 que Jésus était âgé de douze ans. Je conclus donc que Marie, à cette époque, avait trente deux ans et demi.

Nous passerons au troisième chapitre si tu le veux bien, et là, je lis que Jésus fut baptisé par son cousin Jean dans le Jourdain. Remarque que je te ferai : c’est que les quatre Evangiles et tout le Nouveau Testament parlent toujours du Baptême de Jésus, mais jamais de celui de Marie, car elle n’a jamais été baptisée, elle est restée Juif de religion, et à savoir que Jésus est né Juif.

Et quand les mages à sa naissance sont venus pour l’adorer, ce n’est pas Marie, mais Jésus qu’ils sont venus adorer, en l’appelant le Roi des Juifs. Et dans ce passage que nous venons de lire, Jésus était dans le Temple au milieu des docteurs en théologie Juif à l’âge de 12 ans.

Mais revenons à ton tableau, mon cher ami. On sait que le Saint Ministère de Jésus a commencé à l’âge de trente ans. Or, Marie vivait. Alors, puisque comme tu dois le savoir et on le verra un peu plus loin dans les Evangiles, Marie survécut à Jésus sur la Terre.

Je tirerai, moi Pierrot, encore cette conclusion bien simple, toute claire et précise : c’est que si la Mère avait vingt ans et demi à la naissance de son fils…quand Jésus eut atteint l’âge de trente ans, Marie était parvenue à celui de cinquante ans et six mois.

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Maintenant, mon cher ami, voyons combien de temps dura le ministère de Jésus-Christ. Et c’est assez facile à calculer : en comptant le nombre de fois différentes que pendant son ministère, Jésus est monté pour célébrer à Jérusalem la fête de Pâques.

Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 2, verset 13, je lis que Jésus descend à capharnaüm parce que la fête de Pâques était proche ; au chapitre 5 revient encore une fête qui doit être encore la Pâques. Car dans l’Evangile de Luc, au chapitre 6, Luc place et trace les évènements qui se rapportent à cette époque. Au chapitre 6, verset 4, se trouve une troisième Pâques. Enfin, au chapitre 13 vient la quatrième et dernière Pâques, à laquelle Jésus fut crucifié.

Ces quatre fêtes de Pâques renfermées dans le ministère terrestre de Jésus-Christ me donnent à supposer que ce ministère n’a pas duré moins de trois ans, ni plus de quatre ans. Bien que je ne sois jamais allé à l’école, je prends la moyenne de trois ans et demie. Or, si Marie avait cinquante ans et demi lorsque Jésus commença à prêcher et que le ministère de Jésus ait duré trois ans et demi, Marie avait donc, lorsqu’elle était au pied de la croix de notre sauveur, juste cinquante quatre ans.

Voilà ! 54 ans, l’âge du visage. Et c’est à toi maintenant de dépeindre les traits d’une mère de famille de 54 ans, brûlée par le soleil d’Israël. Et tu pourras comparer, puisqu’il n’y a aucune ressemblance avec tous les tableaux ou statues que tes petits copains ont fait : tout simplement c’est qu’ils n’ont jamais lu la Bible pour en tirer une référence.

Mais, puisque je te tiens et ce sera le même prix pour la réponse du timbre poste : je t’invite à me suivre dans les actes des apôtres et là, je retrouve Marie en prière avec les disciples. D’un côté, je remarque que d’après l’ordre de Jésus, l’apôtre Jean avait dû recueillir Marie dans sa demeure. Combien de temps y resta-t- elle ? La Bible n’en parle plus, nulle part il n’est plus parlé d’elle en aucune manière. Marie vécut-elle encore trois, dix ou vingt ans ? Je ne sais pas. Mais si je voudrais suivre la tradition, il me faudrait supposer qu’elle vécut longtemps à Éphèse où l’apôtre Jean fut pasteur.

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Mais comme mon but n’est pas de vieillir Marie et que la Bible reste dans le silence à ce sujet, je ferai la même chose tout en supposant qu’elle ne demeure dans ce monde que cinq ou six ans, ce qui lui donne soixante ans. C’est à cet âge que Marie a dû monter au ciel. Mais voyons encore quelques notes qui peuvent te venir en aide pour te représenter plus exactement son visage.

Si l’âge d’une femme est bon à connaître pour aider un peintre, même gitan, à se faire une idée de sa figure, il est une autre circonstance qui peut aussi lui venir en aide : c’est de savoir si cette femme a eu des enfants et combien.

Le premier indice que je te ferai découvrir à ce sujet est au dernier verset du premier chapitre de Matthieu 1-25. Je te ferai donc remarquer que Jésus était le fils « premier-né » de Marie et que Joseph ne vécut pas avec elle comme époux « jusqu’à » la naissance de Jésus. Mais après la naissance de Jésus, ils sont homme et femme. Dans le même Evangile de Matthieu 12-46 il nous est dit « comme Jésus parlait au peuple, sa mère et ses frères qui étaient dehors, demandèrent à lui parler ».

Tu vas sûrement être un peu étonné en bon catholique que tu es assurément, de savoir que si Jésus a eu plusieurs frères, Marie a donc eu plusieurs enfants. « Non, c’est pas possible », que tu diras, ce vieux Pierrot déraille ! « Le mot frère signifie ici sûrement cousin ».

Alors je poursuis la lecture. Matthieu 12-46 : quelqu’un dit à Jésus : « Ta mère et tes frères sont dehors et demande à te parler ». Mais Jésus répondit à celui qui avait dit cela : « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » et étendant sa main sur ses disciples, il dit : « voilà ma mère et mes frères car quiconque fera la volonté de mon père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma mère et ma sœur ». Et tu vas comprendre que si le mot frère signifie cousin dans les premières lignes, il doit encore signifier cousin dans la deuxième.

Et Jésus aurait adressé sérieusement à la foule cette phrase burlesque comique : « celui qui fait la volonté de mon père qui est au cieux, celui-là est mon cousin ou ma cousine ! » Cette supposition est ridicule et impossible.

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Si tu avais lu mon livre que j’ai écrit, N’est-ce pas cette famille juive d’Israël ? Tu pourrais voir qu’il nous faut toujours choisir entre deux traductions : celle de l’idolâtrie ou celle des vérités Chrétiens Evangéliques Bibliques.

Tu pourrais aussi penser que Marie était accompagnée de ses neveux : alors c’est à des cousins que Jésus compare ses Apôtres et par là, nous perdons le beau nom de frère. Mais c’est bien de ses propres enfants qu’elle était entourée. Ainsi Marie perd son titre glorieux d’une perpétuelle virginité. J’aime mieux, moi Pierrot, penser que Marie eut plusieurs enfants que de plutôt falsifier les écritures saintes de la Bible.

Mais cela ne m’empêche pas de penser à tous les siècles passés où des responsables idolâtres disaient qu’elle était la mère de Dieu et qu’elle était Immaculée Conception.

Je t’invite de nouveau à me suivre dans l’Evangile de Matthieu 13-55 à 56 et là, nous voyons qu’il est parlé non seulement des frères, mais aussi des sœurs de Jésus. Le mot cousin pourrait bien encore à la rigueur être mis à la place du mot frère mais hélas ! le mot sœur ne pouvait absolument pas être pris dans le sens de cousine. Et reste à savoir que l’auteur qui a écrit cet Evangile bien que ce soit pareil dans les autres Evangiles ainsi que dans tout le Nouveau Testament.

Alors, si l’auteur je disais, n’aurait pas voulu le faire savoir, il ne l’aurait pas à plusieurs reprises mentionné, écrit. Et il ne l’aurait pas écrit, mais il a bien voulu que cela se sache. Enfin si Jésus avait été le seul enfant de Marie, pourquoi dans les quatre Evangiles ne le dit-elle pas ?

Les Evangiles disent bien et même plusieurs fois, que Jésus est le fils unique de Dieu. Pourquoi elle ne le dit pas aussi, du moins une fois, qu’il est le fils unique de Marie, alors qu’il est, à plusieurs fois souligné. Jésus, fils unique de Dieu et fils premier-né de Marie.

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Il nous reste à rentrer dans le cours ordinaire de la nature, c’est-à-dire qu’elle fut belle et bien en tout la chaste épouse de Joseph, son mari. Je tire donc cette réelle conclusion finale :

Marie eut pour enfants : ? Jésus son premier-né ? ses quatre frères
? et ses deux sœurs.

En d’autres termes, Marie a été mère de sept enfants. Alors, mon ami le peintre, il te faudra tenir compte dans ton tableau de cette vérité Biblique pour amaigrir les traits vieillis de cette mère de famille nombreuse.

Et là personnellement, je peux en parler en connaissance de cause car j’ai aussi une famille de sept enfants. Sur moi, à part la barbe et les cheveux blancs à soixante ans, c’est un peu normal. Mais sur ma vieille qu’elle a eu nos sept enfants et qu’elle a aussi soixante ans, tu peux me croire qu’elle est malheureusement un peu défraîchie. Tu vois le tableau, c’est de loin la « Joconde ».

L’âge avancé de soixante ans et la maternité sept fois renouvelée de Marie peuvent te venir en aide pour lui donner les traits respectables d’une bonne mère de famille, vieillie dans l’expérience de la vie. Hélas! pas oublié les chagrins et les souffrances et la mort de son fils premier-né ont du durement transpercer son cœur et son âme comme une épée. Mais tout cela ne me dit toujours rien sur l’expression de son visage. Ses traits étaient-ils beaux et réguliers ? Ou bien son visage n’avait-il rien de remarquable ou de spécial ?

La réponse à cette question ne se trouve pas dans le Nouveau testament. On voit seulement que Dieu veut que son divin fils naisse dans une crèche et meurt sur une croix. Dans les Evangiles, la chair est toujours abaissée et l’esprit relevé : le corps est compté pour peu et l’âme pour beaucoup. Je pense qu’il devrait en être ainsi du corps de Jésus-Christ. Et un passage de l’Ancien Testament confirme ma pensée dans Ésaïe 53 : le prophète dépeint l’extérieur du Messie, il dira :

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« Il n’y a en lui ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards et son aspect n’avait rien pour nous plaire, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage ».

Voilà ce que dit Ésaïe le prophète au sujet de Jésus-Christ :

Mon cher ami le peintre, tu pourras remarquer et je l’espère bien, que je cite ici et parle du corps matériel de Jésus qu’il a pris dans le sein de Marie, cette mère de famille Juif et cela pour vivre que quelque temps au beau milieu du peuple Hébreux Juif dans la simplicité et dans l’humilité.

Avec tout le respect que tu dois sûrement avoir tout comme moi, nous devons nous mettre d’accord pour admettre donc, reconnaître que l’enveloppe terrestre de Jésus « n’avait ni beauté, ni éclat, ni rien enfin qui fasse plaisir à voir ».

Si tel était notre sauveur Jésus, nous pouvons aussi pour les mêmes motifs, penser qu’il devrait y avoir de fortes ressemblance de mère à fils et tout nous laisse à supposer que telle devait être Marie, « Telle mère, Telle fils. »

Je précise bien, mon ami le Peintre, que tu me demandes de te donner des détails Bibliques sur les traits du visage de Marie à la crucifixion, pas dans son enfance ni à son mariage, seulement quelques années avant sa mort.

Il me reste encore à te donner quelques détails, pas sur le visage, mais sur son vêtement, car je pense que tu vas la peindre en entier. Tous les autres peintres la représentent gracieusement vêtue d’une longue robe, bleu tendre. Mais moi, Pierrot, je te conseillerais plutôt de voir vers une robe rugueuse des Hébreux, d’une famille nombreuse, modeste femme de charpentier.

Ne suit pas non plus l’erreur des autres peintres qui la représentent sur le globe terrestre. La mappemonde n’était pas reconnue à cette époque. Et ne donne pas à son vêtement ces plis si serrés pour bien dessiner sa taille, ou ce décolleté pour montrer ses

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épaules. Pense à ce que dit la Bible et dépeint une bonne vieille mère de famille à qui une grâce lui a été accordée. Peint ton tableau avec un esprit de pure vérité.

Voilà, mon frère, tu pourras commencer ton tableau et même le justifier. J’espère que tu seras content, car seuls les Evangiles pouvaient nous donner le portrait de Marie le plus ressemblant qui n’ait jamais été peint. Et par la même occasion, je t’envoie une Bible afin que tu puisses vérifier par toi-même les citations que j’ai notées dans cette modeste lettre de vieux Raboin.

Voilà, cette lettre est finie, bien que l’on puisse avoir d’autres détails très importants sur ce sujet. Vous pouvez aussi vous référer aux notes que j’ai écrites ou aux livres, je me ferai un plaisir de vous les expédier gratuitement.

Je vais lui envoyer cette réponse dans une enveloppe blanche, car il est aussi capable de la jeter.

Que Dieu vous bénisse, moi qui écris pour ne pas oublier……

Pierrot

Pierre Micheletti 24120 Pazayac TEL : 05.53.50.21.10

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